Fin 2017, la CTI, le Hcéres et l’Agence Française du Développement (AFD) ont signé un partenariat tripartite. C’est dans le cadre de ce partenariat qu’un atelier devait être organisé dans un pays d’intervention commune en Afrique subsaharienne francophone, en présence d’acteurs africains de l’assurance qualité et des organismes partenaires internationaux.
Cette ambition a pris la forme d’un colloque international, qui a eu lieu les 8 et 9 octobre 2018 à Abidjan en Côte d’Ivoire, sous l’égide du ministère ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et avec le soutien du programme C2D de l’AFD (contrat de désendettement et de développement) et de l’ambassade de France en Côte d’Ivoire. Avec une centaine de participants, cet évènement a permis de dresser un état des lieux de l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur dans la sous-région, de faire un point sur les enjeux et les perspectives, et d’échanger de bonnes pratiques.
Une note stratégique a été rédigée conjointement par les trois partenaires à la suite du colloque, afin de présenter les perspectives de développement de politiques et de dispositifs d’assurance qualité dans la sous-région. Ce position paper est riche en exemples et bonnes pratiques relatives à la culture de la qualité.
Si nous ne pouvons que vous recommander de consulter la note, voici un aperçu des conclusions émanant de ces travaux :
- “Dans les pays concernés par cette étude, et plus largement dans l’Afrique subsaharienne francophone comme anglophone, il existe la plupart du temps des directions dépendant du ou des ministères en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche qui prennent en charge l’assurance qualité et/ou sont en contact direct avec agences quand elles existent” ;
- “Dans tous les pays concernés par cette étude, l’idéal à atteindre est de créer une agence d’assurance qualité ; cela a déjà été réalisé au Sénégal, c’est en cours au Mali, c’est un projet plus ou moins avancé dans presque tous les autres pays de la zone” ;
- “Globalement, à l’exception du Sénégal, quand des organismes en charge de l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur et la recherche existent, on constate un manque d’autonomie de ces organismes ainsi que des processus d’assurance qualité vis-à-vis des ministères”.