Les principales différences que Kevin a notées entre les processus d’accréditation de l’ABET et de la CTI sont les suivantes :
– l’habilitation CTI est obligatoire en France ;
– l’ABET s’attache essentiellement à ce que les étudiants apprennent, la CTI à ce que l’école leur enseigne ;
– la CTI s’attache à l’amélioration permanente, par comparaison d’audits successifs ;
– le formalisme de l’ABET est plus fort que celui de la CTI : notamment, toute faiblesse d’un établissement relevée par l’ABET est reliée explicitement à un élément précis d’une liste de critères de qualité publique, alors que ce lien est plus informel pour la CTI ;
– au contraire des audits de l’ABET, une visite CTI comporte de nombreuses discussions de fond entre l’école et les auditeurs ;
– au contraire de la CTI, l’ABET ne formule jamais de recommandations sur la manière d’améliorer la qualité de la formation ;
– en raison de son organisation par commissions (informatique, génie civil, etc) “pilotées” par des branches économiques, l’ABET audite de manière indépendante les formations d’une même université, alors que les audits de la CTI sont transversaux ;
– les moyens de la CTI, relativement au nombre de formations à auditer, sont sans commune mesure inférieurs à ceux de l’ABET ;
– les avis de l’ABET sont minimalistes : l’établissement est accrédité ou pas, il n’y a pas de commentaire (forces/faiblesses …) et le rapport de l’ABET est confidentiel.
Sur un plan plus informel, Kevin a particulièrement apprécié la convivialité et la franchise des échanges lors des repas communs entre l’école et les auditeurs.
Prochaine étape : un membre de la CTI doit participer à un audit de l’ABET. Donc …
… (à suivre)