Au cours de celle-ci, Philippe MASSE, ancien président de la Commission des Titres d’Ingénieur, chargé d’enseignement dans le domaine de l’éthique, a fait une communication sur la place de l’éthique dans la formation de l’ingénieur : « entre un supplément d’âme et un code de (bonnes ?) pratiques ».
Après avoir posé une proposition de définition de l’éthique, ici et maintenant, et rappelé quelques éléments historiques, Philippe Massé dresse le cadre général fixé par la Cti (planches 11 à 14 ; pages 33, 45 et 51 du Livre 1 de R&O 2016) et les repères européens du label EUR-ACE (planche 15 ; page 78).
Il propose ensuite, des éléments tirés de sa propre expérience de dix années d’enseignement de l’éthique (description de compétences détaillées ; mise en œuvre de la formation).
Il conclut par le constat d’une constante amélioration des approches de l’éthique dans les formations d’ingénieur et par la nécessité d’une formation des enseignants et de partage de pratiques.
Aller plus loin…
Cette présentation synthétique est un bon support d’échange dans les écoles pour analyser ce qu’elles font dans le domaine.
Dans la version 2016 R&0, la Cti a tenu à spécifier une perspective générale pour la mise en œuvre des programmes dans le domaine de l’éthique (C.4.5 du Livre 1) en l’insérant dans le domaine plus vaste « développement durable, responsabilité sociale, éthique et déontologie ».
Elle invite les écoles auditées à décrire et évaluer leurs réalisations dans ce domaine, la plupart ayant déjà mis en place des enseignements sur l’éthique (cf. l’information figurant sur fiches de données certifiées).
L’enquête 2016 auprès des diplômés de moins de trente ans (en partenariat avec IESF) donnera des éléments de leur perception sur l’utilité dans leur emploi et la qualité des formations d’ingénieurs dans ce champ.
A suivre…
