La CTI était présente à cette manifestation avec son partenaire l’OIQ (Ordre des Ingénieurs du Québec).
La mobilité professionnelle des ingénieurs entre la France et le Canada concerne surtout le Québec. Environ 150 diplômés des écoles d’ingénieurs en France vont chaque année travailler au Québec.
Le flux inverse est plus difficile à quantifier, mais l’implantation en France d’entreprises comme Bombardier occasionne l’arrivée en France d’ingénieurs canadiens.
De toutes les délégations présentes, seuls la CTI et l’OIQ ont pu signer les accords définitifs, les autres ont signé des lettres d’engagement à travailler à l’amélioration des conditions de la mobilité.
La CTI a en effet pu s’appuyer sur près de 10 ans de travail commun avec le Canada sur ce dossier, puisque dès 1999 elle a signé un accord au niveau fédéral, avec le Conseil Canadien des Ingénieurs. Elle a renouvelé cet accord en juin 2006, en partenariat avec le Conseil national des Ingénieurs et Scientifiques Français (CNISF).
L’accord conclu le 17 octobre 2008 avec l’OIQ précise les modalités de mobilité des ingénieurs entre la France et « la belle Province », mais il n’implique pas la reconnaissance des différents diplômes entre les deux pays.
Il simplifie largement l’inscription des ingénieurs diplômés en France à l’Ordre des Ingénieurs du Québec : reconnaissance académique du titre d’ingénieur et prise en compte dans l’ancienneté professionnelle des stages en entreprise lors des études.
Réciproquement, l’accord détermine les conditions pour que les ingénieurs inscrits à l’ordre québécois puissent se prévaloir du titre d’ingénieur diplômé en France.
Téléchargez ci-dessus l’accord entre la CTI, le CNISF et l’OIQ.