Je souhaite une très belle et heureuse année 2020 aux écoles d’ingénieurs, et à toutes les personnes participant à leur dynamisme en France et à l’international.
Nous nous réjouissons cette année encore de l’affluence majeure au colloque de la CTI. Les inscriptions ont été closes en avance, et 450 personnes sont attendues le 11 février à Bordeaux. C’est un marqueur fort de l’intérêt porté par les acteurs de l’enseignement supérieur à la thématique « Approche compétences et alignement pédagogique », qui est au cœur de l’expertise de la CTI.
Face aux évolutions actuelles du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR), notamment au regard de la loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) et des réformes du baccalauréat et de l’apprentissage, la CTI s’est attelée à modifier son référentiel R&O. Cette modification s’inscrit dans une dynamique d’adaptation continue et accélérée des procédures, également motivée par les recommandations formulées suite à la triple accréditation internationale de la CTI en 2019 (EQAR, ENQA, ENAEE).
Ces évolutions de l’ESR rendent encore plus nécessaire le dialogue permanent, individuel et collectif, auquel la CTI est attachée.
Dans le cadre du travail conjoint avec le Hcéres, la CTI se réjouit de l’augmentation des audits coordonnés menés en 2019. Nous nous attacherons en 2020 à renforcer la reconnaissance du savoir-faire de la CTI sur l’évaluation des formations professionnalisantes. C’est par ailleurs avec impatience que nous attendons la nomination du nouveau président du Hcéres afin de poursuivre le dialogue.
Parmi les autres grands chantiers, la CTI travaille sur la construction d’un référentiel pour l’évaluation des formations Bachelor proposées par les écoles d’ingénieurs afin que ces diplômes puissent obtenir le grade de licence, et ainsi favoriser leur attractivité internationale.
Enfin, l’heure est également au renforcement du rôle de la CTI en tant qu’agence d’accréditation autonome à dimension internationale, qui se traduira par l’évolution de son statut juridique d’ici la fin de l’été 2020.
Ces dynamiques participent toutes à la visibilité de la formation d’ingénieur « à la française », déjà confortée par la hausse des demandes d’accréditation.
Très bonne année 2020 !
