Par Anne-Marie Jolly, Vice-Présidente de la CTI
Il a de ce fait proposé début octobre quelques recommandations tirées de ses travaux. Certaines de ses recommandations s’adressent à l’État, telles que la mise en place de procédures d’assurance qualité identiques à celles du système universitaire pour les BTS et les CPGE ou encore le recollement des bases de données sur les étudiants.
Par ailleurs, selon lui la clarification de la carte des formations Bac+3 et les Master Ingénierie font l’objet d’initiatives des acteurs de terrain mais l’État doit accompagner ce mouvement pour rendre ces cadres plus simples et clairs afin de mieux répondre aux besoins des entreprises.
Enfin, et c’est assez original et nécessaire, Laurent Carraro propose une révision de la notion de service d’enseignement des enseignants chercheurs, ce qui permettrait de valoriser le métier d’enseignant et d’inciter à la mobilité.
L’objectif d’un tel rapport est de débattre à tous les niveaux sur ces différentes propositions, et la problématique des bases de données concerne immédiatement et tout particulièrement la CTI. Plus largement, une discussion sur les visions des besoins des entreprises et des nouveaux métiers des ingénieurs est également d’actualité.