Les attentes clés des entreprises en matière de recrutement des jeunes diplômés


Par Laurent Mahieu, Président de la CTI   

Dans une note de synthèse (octobre 2017 n°2017-36), le département des études de l’Apec rassemble des éléments clés issus de ses derniers travaux.

On pourra y relever quelques points d’attention pour la formation des nouvelles générations d’ingénieurs :

  • La part des emplois sur les fonctions études-R&D est passée en dix ans de 4% à 12 % de l’emploi cadres
  • Les besoins réels de recrutement de jeunes cadres dans les PME se heurtent tout à la fois à un déficit d’attractivité et à un « formatage » du profil des diplômés sur le modèle des très grandes entreprises ; cependant, les caractéristiques du travail en TPE PME sont porteurs de facteurs d’attraits (souplesse, utilité, sens, épanouissement) ;
  • La connaissance des outils et des processus imposés par la numérisation des entreprises devient un incontournable même pour la pratique des métiers « traditionnels » ;
  • Le développement de la culture « sécurité et prévention des risques » est un enjeu majeur, tant sur les plans techniques que réglementaires. Appliquée au domaine numérique, l’acquisition de cette culture devient incontournable pour tous les types de structure de travail ;
  • Au-delà des « compétences techniques cœur de métier », l’étude synthétise les compétences transversales requises pour les cadres en 14 items. On pourra utilement s’interroger, par exemple avec la grille NAME (de la Notion à l’Expertise), quant au niveau attendu et atteint à l’issue de formation d’ingénieur  sur chacune de ces 14 compétences ;
  • La compréhension des changements qui s’opèrent dans l’organisation du travail en entreprise nécessite, pour pouvoir agir, que soient abordées dès la formation initiale des ingénieurs les aspects organisationnels de l’activité (cf. les derniers travaux et propositions de l’ANACT évoqués dans la précédente lettre d’information).

Bonne lecture !